
Depuis la nuit des temps, l’oignon doux se cultive à Citou, petit village de quelques 104 habitants niché dans la belle vallée de l’Argent double.
Un sol schisteux, un micro climat exceptionnel, et le savoir faire du jardinier lui confèrent cette saveur étonnamment douce et légèrement sucrée.
Cinq producteurs produisent sur environ 3 hectares, 130 tonnes de cet oignon plat et cuivré.
Ce savoir-faire ancestrale se transmet de génération en génération. Lorsque l’oignon « fait sa tête », on lui coupe, puis on la fait sécher afin de récupérer les graines préalablement lavées dans un crible de maçon. Le 24 avril de l’année suivante, elles sont repiquées et, 3 mois plus tard,elles produisent la nouvelle récolte.
L’allium cepa, de son nom latin, naquit voilà plusieurs millions d’années quelque part entre la Mongolie et le Turkménistan. Ce conquistador eut tout loisir d’accomplir son odyssée et de franchir allégrement les frontières d’Asie Centrale, de Chine, d’Inde, de Palestine, d’Egypte jusqu’aux rives de Méditerranée. Puis, il se glissa subrepticement dans les soutes des caravelles d’autres conquistadors et s’empara avec eux du Nouveau Monde.
Aujourd’hui la planète entière le cultive et il s’en consomme 1 200 milliards par an.
Mais à l’image des vins du Château de Gourgazaud, ce qui différencie les oignons de Citou aux rosés de Roscoff, aux jaunes des Cévennes, aux blancs de Paris et à bien d’autres encore, c’est avant tout la variété des graines pour eux (et des cépages pour nous), la diversité des terroirs, l’exposition, et le savoir-faire.
Si vous voulez en savoir plus rendez vous le 5 septembre prochain à Citou à la foire de l’oignon doux.
Nous vous recommandons avec une tarte à l’oignon la Cuvée Mathilde du Château de Gourgazaud.
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